Exil
Exil
J’ai soulevé le drap léger du lac
Pour y voir de plus près
Le reflet noir des arbres nus
Les bras tendus vers un ciel déjà bas
Il se lamente sur un accord brisé de guitare espagnole
Froids hivers de Castille
Souvenirs des fenaisons, des ramures
De l’ombre fraîche bleue des printemps de là-bas
Quand tes bras douces branches d’osier
Tenaient mon cœur serré.
Philippe Abril
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