Serments
Serments
Elle s’est allongée dans l’herbe neuve du printemps,
à peine plus jeune qu’elle
Il fait encore froid à l’ombre bleue des amandiers
Les cigales dorment sous le sillon de la terre
Dans cet espace purifié le vieux mas est presque beau.
Je l’écoutais dans son silence
ses bras menus frissonnant contre la robe noire.
Nous savions que la grâce ne survit pas
aux brûlures de l’été provençal.
Ici toutes les pierres, les murs et les maisons disent
la même histoire.
Philippe Abril
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