Rose
Rose
La rose s’offre à toutes mains qui la désirent,
Au matin neuf, frisson du givre et du cheval au pré,
L’aube frotte de bleu céleste le cuivre doux dans l’atelier du peintre,
Le chemin des écoliers reflète un ciel de traîne,
La rivière berce ses galets dans la fraîcheur de son lit,
La maison se souvient de tes rires,
Les miroirs de ton parfum,
Et le lit des mots que je n’ai su te dire,
Nous sommes si bien d’être vieux enfin,
Revenus des espérances vides,
Remplis de ce présent offert, permanent.
Philippe Abril
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