VERBES DE MARS - MURIEL CAYET - Poésie au présent permanent
VERBES DE MARS
Surgir de la mémoire comme un envol, un réveil de tout l’équipage,
Séance infinie, passage solidaire, révélé de pages saltimbanques et funambules
Une foi familière, vite, un léger ébahissement de l’âme,
La magie, mot de cœur, serré de vaguelettes du merveilleux,
Quelques rides sur les ondes ; un mystère naturel.
Frémir du théorème, un minima à la densité générée sans stupeur -
Un lumineux soudain.
Moult surprises de l’agir de l’âme
Un flux de sérum fluide, un jeu de libellule.
Le cœur dit ; « Viens faire la révérence au zénith ; arrive en même temps que la rivière. »
Servir, comme le jour de calendrier, visiteur du rire, joueur de grimaces, magicien de la rime.
Passagère du vent embarquée sur la coque en forme de ruban, la barrière au plus fort de la syntaxe.
Braver frères et sœurs, murmurer de joie, piétiner les aqueducs et révérer les icônes de cette ligue faste aux bustes antiques farceurs comme Homère, silencieux en son antre à l’assise des cantiques.
Accueillir comme un animal à merveilles, les stances qui parlent en rose du sens de la joie.
Messagères rares, chantres civiques, l’alambic frémit sous la turbine.
Une bravoure chemine, un almanach s’effeuille ; alchimie de la question.
Séance infinie, passage solidaire, révélé de pages saltimbanques et funambules
Une foi familière, vite, un léger ébahissement de l’âme,
La magie, mot de cœur, serré de vaguelettes du merveilleux,
Quelques rides sur les ondes ; un mystère naturel.
Frémir du théorème, un minima à la densité générée sans stupeur -
Un lumineux soudain.
Moult surprises de l’agir de l’âme
Un flux de sérum fluide, un jeu de libellule.
Le cœur dit ; « Viens faire la révérence au zénith ; arrive en même temps que la rivière. »
Servir, comme le jour de calendrier, visiteur du rire, joueur de grimaces, magicien de la rime.
Passagère du vent embarquée sur la coque en forme de ruban, la barrière au plus fort de la syntaxe.
Braver frères et sœurs, murmurer de joie, piétiner les aqueducs et révérer les icônes de cette ligue faste aux bustes antiques farceurs comme Homère, silencieux en son antre à l’assise des cantiques.
Accueillir comme un animal à merveilles, les stances qui parlent en rose du sens de la joie.
Messagères rares, chantres civiques, l’alambic frémit sous la turbine.
Une bravoure chemine, un almanach s’effeuille ; alchimie de la question.
Muriel CAYET
Avril 2020
Site officiel : www.murielcayet.org
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