Et si l’envie vous prend de vous assoir à la table de Jacob, mi-salon de thé, mi-jardin divers, pour y écrire quelques mots de bon remède auprès du chat lapant et pour sortir du labyrinthe en extralucide de soi : tirez la chevillette et la bobinette cherra. L’immortalité du bout de ses doigts nous pousse vers ce pour quoi...
Je suis vivant
Enfin il me semble
Comme le murmure des abeilles
Jouir d’une telle félicité
Le rouge chaud de mes joues
Me le rappelle.
Je suis vivant
Parce que je peux traverser la Mer
Des montagnes plein la tête
Cherchant l’art de la Paix
Avant le désert.
Je suis vivant
J’en suis certain
Parce que je n’ai pas quitté notre maison
Pour ma petite maison gravée d’or
Celle qui n’appartient qu’à moi
Je resterai toujours en vie
Deux fois plus, en toi
JmZabouri
Octobre 2018
Un oiseau passe, une vie
Bruissement de plumes
Murmure dans les arbres
Lèche mes larmes salées
Tranquillement, de tout ton amour
Ce voyage engagé malgré nous
A nos pieds scellés dans le temps
La route entachée de rosée
Rouge déroule au matin
Chrême contre chrême
Ce baume céleste
Qui glace soudainement les fronts
Une maison se ferme, coque éphémère de notre âme
Soulevée.
Une autre s’ouvre.
JmZabouri
Octobre 2018