L'appel de la sieste
Une chaise mi ombre mi soleil
la place est trop belle
quelques arbres, bouquets de fleurs en treille
la sieste m’appelle.
Ventre plein et pelage de saison
je prends place, abandonné avec délices
et quand de ma gueule un soupir s’esquisse
je sombre avec volupté et prends la clef des chants.
Douce symphonie, oiseaux et souriceaux
peuplent mon royaume et enchantent mon palais.
La narine chavirée par un frémissement léger
la patte, coussin rose tendre, nonchalance étudiée
le temps du repos est précieux
au chat vagabond des chaudes nuits d’été.
Le temps s’égrène tranquille
bienheureux sage
quand de nouveau alerte et vif, viendra le temps de la quille.
NDS