D'un proverbe à l'autre une histoire s'est écrite...
Avec le temps et la paille
Les hibiscus de la chambre de verdure
S’ouvrent en soleil rouge
Et le jardin sourit à nouveau
Le cœur d’Adelaïde est juste
Il bat au rythme des autres cœurs
Orpheline de la maison aux murs lézardés
Sur le banc boiteux
Elle repense à ses velours de petite fille
Les clefs de juillet ont ouvert des portes
Celles qui mènent où s’est arrêté la pluie
Le jour des embrassades divines
Celui où les enfants perdent pieds
Sur le perron près du figuier des abeilles
Aveux bourdonnants lourds de sucre
Comme le pain-chocolat de quatre heures.
Revenue pour sauver les marguerites
Demain elle écrira : « La vie est féroce et nous sommes comestibles… »
Jm Zabouri
Juillet 2018