Le pluriel de peindre: la grande boîte à outils de l'atelier par Muriel CAYET
Peindre sur tout, peindre surtout; surtout peindre !

Et Vincent pour nous accompagner !
VINCENT
Un magnifique jaune doré comme une vague chaude, solaire,
Son entreprise est sérieuse, sa méthode de création libre,
Son témoignage de souvenirs - comme les rêves- continue de vivre, un mystère,
Témoins de ces contrastes, de ce que son œil a vu, sans calibre.
L’ensemble de sa démarche j’en ai la quasi certitude,
Prône le retour de la joie, celle qui libère le soleil,
Son langage, sa pensée, l’étude de la nature humaine, ses inquiétudes,
N’ont pas de visage, pas d’âge, pas d’épaules larges, mais dans le cœur, des merveilles.
Il sort de sa vie comme grandi,
Loin de son pays natal, un fragment de mémoire, il doit l’accomplir,
Atteindre la réalité du monde, ses amis,
Et dans sa maison, accueillir des actes, des œuvres à réunir.
Dans cette métaphore, le tableau, il sème son grain de sel,
Opère le prodige avec une telle abnégation,
La légende qui dit « Quand ma vie ? » et s’envole vers le ciel,
Par la douceur, clé d’un imaginaire à inventer une nouvelle construction.
Il invite dans ses couleurs les paroles murmurées,
Des retrouvailles des plus précieuses, partagées de silence,
Il trouve en lui la réplique, toujours à temps révélée,
Des épithètes rayonnants doux comme des récompenses.
Muriel CAYET
Poésie au présent permanent
A retrouver sur
http://www.poesieaupresent.com/